La SFSP est opposée à la pratique des tests d’âge osseux pour les mineurs étrangers
La Société française de santé publique s’est manifestée à plusieurs reprises contre la pratique des tests d’âge osseux pour les mineurs isolés étrangers. Depuis plusieurs mois, cette question a été débattue au parlement dans les lois Protection de l'Enfance et Droits des étrangers.
L'interdiction des tests de maturation osseuse dans le cadre de l’évaluation de l’âge des mineurs isolés étrangers a ainsi été proposée par des parlementaires de gauche, mais leurs amendements n’ont pas été retenus. Au contraire, le gouvernement a fait adopter en mai dernier. un amendement, déposé en dernière minute et défendu par Laurence Rossignol, inscrivant dans la loi cette pratique aux conséquences dramatiques pour les jeunes concernés.
La loi Protection de l'enfance sera discutée en dernière lecture par l'assemblée nationale le 19 novembre. Si l'amendement de Laurence Rossignol est définitivement adopté, l'usage des tests d'âge osseux pour mettre des mineurs isolés étrangers à la rue, voire les emprisonner, sera inscrit dans la loi.
Il y a une dernière chance de l'empêcher en convaincant le maximum de députés d'adopter l'amendement d'interdiction des tests soutenu par des députés PS, Radicaux de gauche et Ecologistes. Si comme nous, vous pensez que cette pratique doit être interdite, il est important de prendre d'urgence contact avec les députés que vous connaissez, de leur communiquer ce dossier et d’en discuter.
La Société française s’associe aux organisations qui soutiennent l’interdiction de cette pratique.
Si vous partagez également cette position et ce projet amendement, nous vous invitons à le faire parvenir au maximum de députés pour appuyer leur vote.
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