FIN DE VIE - Droit et fin de vie
En France, l’offre de soins palliatifs est inégalement répartie et insuffisante pour répondre aux besoins, ne permettant pas de répondre pleinement au droit de chacun de bénéficier à la fin de sa vie d’un accompagnement approprié prenant en compte ses volontés, et à la possibilité de mettre en place dans certaines conditions une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté un avis interrogeant la nécessité de faire évoluer le droit dans le domaine de la fin de vie. L’avis dresse d’abord l’état des lieux du cadre législatif actuel et de sa mise en œuvre, relevant des manques dans l’application de la règlementation en vigueur. Il soulève par ailleurs des aspects non-abordés par la législation française, notamment la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, s’appuyant sur les exemples d’autres pays. L’avis dégage ensuite une priorité : améliorer l’application de la règlementation en vigueur, en s’appuyant sur une meilleure information du grand public et un accroissement des moyens accordés aux soins palliatifs. Il recommande également certains élargissements du champ des possibles s’agissant des derniers soins, passant notamment par le renforcement du pouvoir décisionnel de la personne malade.
- Avis http://www.lecese.fr/content/fin-de-vie-la-france-lheure-des-choix-le-cese-adopte-son-avis
- Voir notre dossier documentaire « Les soins palliatifs : une autre manière de concevoir les soins »